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vendredi, 19 octobre 2007

Leçon n°38 : renforcer son engagement pour les bonnes causes

ccfad3dc6a38cf7447eb8c550f45d3c1.jpge vais passer à la télévision. Quel incroyable tremplin. Imaginez un peu. Je passe de mon petit succès local au théâtre au petit écran. Le public est bien plus large et varié. Des milliers, que dis-je, des millions de foyers découvriront mon adorable visage. Même s'il est partiellement caché.

L'émission pour laquelle j'ai finalement accepté d'être chroniqueuse est sérieuse, juste ce qu'il faut. J'entends par là que ce n'est pas une émission pour ados stupides et non réveillés, qui ne savent probablement pas ce que signifie le mot culture. Les gens qui me regarderont seront des gens sensés.

J'ai bien réfléchi. Les chroniques musicales, c'est trop banal, de même que les critiques de films. Les livres font bien ressortir le côté intelligent, mais peut-être trop et puis, comme les deux précédents, c'est tellement redondant. Moi, je veux marquer avec du neuf.

Je suis toujours bénévole dans mon association pour sans-abri. J'aide dès que je peux, mais entre le théâtre et mon petit ami, il n'est pas toujours aisé de trouver plus d'un soir par semaine. Alors pourquoi ne pas concilier les deux, le travail et les bonnes actions ?

Dans une semaine, les représentations seront terminées, j'aurai donc tout loisir de me lancer à 100% dans ma carrière télévisuelle. Tout ça tombe vraiment bien. Maintenant, il faut voir les détails techniques, mais voici ce que j'ai proposé à mon producteur qui semble très enthousiaste.

Chaque jour, j'aurai une petite chronique pour présenter une association caritative. Elles ont besoin de bénévoles et n’étant pas forcément très médiatisées, elles agissent souvent dans l’ombre des plus grandes. Mon but est de les mettre pour une fois sur le devant de la scène.

Bien sûr, il y aura des chroniques test. Voir si les téléspectateurs sont réceptifs à ceci. Je n’espère qu’une chose, c’est qu’ils regarderont vraiment pour le contenu, pas seulement pour ma petite personne.


Leçon n°37 : débuter à la télévision

ce86da21c6754dde5dfc2131af8cb4ac.jpgl n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Cela dit, à la base, je ne suis pas stupide. Mais bon, les stars sont vite cataloguées QI d'huître, et je ne tiens pas exactement à leur ressembler sur ce point.

De nombreuses personnes sont venues voir la pièce. Travaillons notre ego en voie de démesure. En effet, c'est bien grâce à moi, à mes apparitions dans la presse et à mon fabuleux accessoire qu'on obtient ces résultats. Le bouche-à-oreille aidant toujours, on a vite fait de se faire une sympathique renommée.

Tout ceci pour dire que j'ai été approchée par un producteur. Il a créé sa propre boîte, et produit pas mal d'émissions. Il a vu en moi un merveilleux potentiel pour faire de la télévision. S'il le dit, je le crois. Enfin, ne nous emballons pas trop vite.
Il m'a proposé d'animer la météo, mais j'ai tout de suite refusé. Je suis certaine que vous pensez "elle a une chance en or, la météo, tout le monde regarde, même si le temps annoncé n'est pas toujours exact. Et elle refuse, c'est un peu tôt pour les exigences, non ?". Non, pas du tout. Il n'est en rien flatteur de jouer les potiches. Mettre en avant ma personnalité devant une carte de la France, désolée, je ne suis pas intéressée. Et puis, ce poste est parfait pour les ex participantes de télé réalité, je ne voudrais pas les priver de travail.

Non, mais, je suis une future star, je me dois d'être exigeante quant à mes choix de carrière. Donc, quand il a vu à qui il avait à faire, il a bien réfléchi et a décidé de m'offrir un poste de chroniqueuse dans une quotidienne matinale. Ce sera pour faire un essai. Il va falloir qu'on discute encore pour voir de quoi je vais parler mais je ferai tout pour ne pas avoir l'air d'une poupée superficielle et débile.

Leçon n°36 : être au coeur des rumeurs

92b3ccfcb0f0910020cee2c3cdad1066.jpge ne regrette vraiment pas d’être allée à cette soirée. Contre toute attente, j’ai réellement fait sensation. Les inconnus, ça intrigue toujours. La curiosité pousse les gens à vouloir toujours en savoir plus. Et quand ces énigmes vivantes apparaissent dans la presse, c’est l’ébullition.

Bref, une star et la presse, c’est tout à fait indissociable. La célébrité se doit d’être médiatisée. En bien ou en mal de toute façon, peu importe au fond, le principal est qu’on parle d’elle. Enfin, j’émets quand même une certaine réserve. Le trop négatif est mauvais pour l’image.

Comme prévu, des magazines ont relaté la soirée. Beau monde oblige. Et bien sûr, ils ne m’ont pas oubliée. Comme personne ne sait vraiment qui je suis, à part la petite amie d’un des joueurs, les rumeurs vont bon train.

Je m’étais rapidement présentée, alors ils ont du faire des recherches pour en savoir plus. Cela dit, comme j’ai brouillé les pistes qui mènent à mon vrai passé, et que je suis méconnaissable, ils n’ont guère été aidés.

Maintenant, tout le monde s’interroge sur moi. Les articles qui mentionnent ma petite personne font plus d’effets que celui qui parlait du restaurant où je servais. Au théâtre, on me questionne, mais je reste dans le vague.

Ne pas laisser indifférent, c’est primordial quand on veut être une star. Ça fait parler les curieux et le bouche-à-oreille n’en est que plus efficace.


Leçon n°35 : définir ses modèles

6f9f7eba0633d7f2673adb365ffa36fd.jpgne star vous dira toujours qu'elle a voulu le devenir après avoir eu une révélation en en voyant une autre. C'est ainsi, on a tous notre modèle, qu'on veut imiter, jusqu'à n'en devenir souvent qu'une pâle copie.

D'ailleurs, à y regarder de plus près, souvent, les stars ne sont pas très originales. Elles imitent toutes la même. Après tout, pourquoi s'embêter à innover quand on peut tenter de reprendre une recette qui a déjà marché ?

Oui, mais Stella Strawberry refuse catégoriquement de jouer les pseudos sosies. C'est moi qu'on copiera. Sans m'égaler, je tiens à le préciser.

Cela dit, je ne dois donc ressembler qu'à moi-même, ce qui n'est pas si évident, croyez-moi. Mais rien ne m'empêche d'avoir des modèles. Spirituels. Pour ceux qui n'auraient pas compris, je vous parle de mes idoles. Ceci renforce le côté 'je ne suis pas si différente de vous parce que je suis célèbre', étant donné que moi aussi je suis fan.

Observez la subtilité : lorsqu'on est en cours de starification, dire qu'on admire quelqu'un de déjà célèbre, c'est avoir une chance de récupérer ses fans. Ou au moins, ceux-ci chercheront à faire la comparaison, ce qui implique forcément de découvrir la future star. Bref.

Enfin, dans mon cas, je doute que ça fonctionne, les univers sont trop différents, mais quand on me demandera ce que j’aime par-dessus tout, plus que devenir une star, je répondrai que ce sont les ‘Beatles’.
   
D’une part, c’est tout à fait vrai, donc je pourrais même en parler avec émotion, dire qu’ils ont changé ma vie. Les cours de théâtre, ce sera très bien pour donner un côté encore plus touchant à ma passion quand je les mentionnerai dans des interviews. D’autre part, pour une jeune femme de 20 ans, ce n’est pas trop fréquent et ça montre que je sais ce que signifie le mot ‘musique’. Ce sont mes idoles et bien les seuls êtres au monde que je ne souhaite pas surpasser. En contrepartie, j’entends bien faire en sorte que personne ne puisse m’arriver à la cheville.

C’est tellement mieux d’être un modèle pour les autres.


Leçon n°34 : faire sensation

992eabf180cb74e77c83e11301125022.jpg'est toujours le grand amour avec mon footballeur. Il a beau ne pouvoir jouer en ce moment à cause de sa blessure, il n'en reste pas moins membre de son équipe. Hier, une soirée était organisée pour fêter l'anniversaire d'un autre joueur, très célèbre lui.

Nous avions donc rendez-vous dans une grande boîte de nuit parisienne. Pour tout vous avouer, Sébastien n'était pas très motivé au départ pour venir, il est plutôt réservé, mais j'ai réussi à le convaincre que c'était important pour moi. Enfin, pour nous.

Comment pourrais-je laisser passer une telle occasion de me montrer en public ? Une star terrée chez elle, ça va cinq minutes, mais tant qu'à briller, il vaut mieux le faire là où il y a du monde, voire du beau monde... C'était ma première sortie dans ce genre de soirée, je n'avais pas droit à l'erreur. Je crois que j'ai plutôt bien réussi.

Fidèle à moi-même, donc, avec mes éternelles lunettes, mon style sobre et ma classe irrésistible, je ne suis pas passée inaperçue. Même mieux, tout le monde se demandait qui était cette mystérieuse jeune femme qui se cache ainsi derrière son fabuleux accessoire. Quelques journalistes étaient là afin de pouvoir raconter la soirée. Il ne serait pas étonnant que je sois mentionnée prochainement dans la presse people, et pas dans la rubrique gastronomie ce coup-ci. J'ai eu droit à quelques questions, ce qui m’a permis bien évidemment de mentionner mon statut de comédienne. Toute pub est bonne à faire, n'est-ce pas ?

J'irais presque même jusqu'à dire que j'ai volé la vedette à ce joueur qui fêtait son anniversaire. Enfin, que voulez-vous, il est normal qu'une star attire les regards. Mon nom sur toutes les lèvres, c'est tellement flatteur.

Leçon n°33 : écarter toute superficialité

5f45faae6eb661fe8a2acfbd00b78ede.jpgour se faire remarquer, une star prend facilement l'habitude d'en faire des tonnes. Malheureusement, elle sombre très vite dans la superficialité. Il n'est même pas sûr qu'elle s'en rende compte.

Créer son style, être original ou encore vouloir se faire remarquer n'implique pas forcément de ne plus ressembler à rien. Crouler sous des accessoires inutiles et des bijoux fantaisistes, appliquer son maquillage façon 'pot de peinture', s'habiller avec d'innommables frous-frous, c’est faire preuve de son incompétence esthétique.

Tant qu'à faire, je voudrais éviter qu'on parle de moi dans les rubriques 'mauvais goût' des magazines. Parce que dans ces cas-là, les commentaires sont rarement flatteurs.

Je veux qu'on admire mon style et mon élégance. Et ma sobriété. Tout est une histoire de bon sens. Montrer ouvertement qu'on est riche, c'est creuser le fossé avec son public. L'apparence joue beaucoup. Il faut que les fans se sentent proches de leur idole. Qu'ils s'identifient à elle un minimum facilement.

Si je commence à sembler superficielle et hautaine dès maintenant, j’ai peu de chances de toucher mes fans. Et je ne me ressemblerais plus. Une star avec une vraie personnalité, c’est quand même mieux qu’une pâle copie d’une autre, non ?

Je rejette tout superflu. On peut être terriblement classe en étant très simple. C’est justement ainsi que ça fonctionne le mieux d’ailleurs. Ma seule fantaisie réside dans le port de mes immenses lunettes. Sachons malgré tout nous démarquer, diantre.

Pour résumer, nul besoin de vérifier cinquante fois son mascara. Immanquablement avec des lunettes, ce n’est de toute façon pas nécessaire. Pas plus que passer des heures chez le coiffeur ou chez l’esthéticienne. Eviter également les interminables séances de shopping pour acheter des vêtements qu’on ne portera pas plus d’une fois. En fait, il faut faire avec ses propres mains ce qu’on faisait déjà seul avant d’être célèbre. On n’est jamais mieux servi que par soi-même.

Au moins, on ne peut pas passer pour une star que la célébrité a transformée en poupée prétentieuse.


jeudi, 11 octobre 2007

Leçon n°32 : bénéficier du bouche-à-oreille

f3d1ab82df16764df6b357225d9e5381.jpgu restaurant, à part servir, je ne démontrais aucun talent particulier. Les clients venaient manger. Je n'étais qu'une simple serveuse. Enfin, non, quand même pas à ce point. Je ne suis absolument pas ordinaire.

Comment une star parvient-elle à se faire connaître ? Elle doit bien passer par la case départ, commencer, débuter. Il faut donc attirer l'attention de quelques personnes, qui, sous le charme de leur incroyable découverte, vont s'empresser de faire passer le message à leurs connaissances, et, ainsi, créer un impressionnant réseau de bouche-à-oreille. Existe-t-il meilleure publicité ? Je ne pense pas. D’autant que celle-ci est tout à fait gratuite. Il faut constamment voir le côté pratique des choses.

Donc, le point à retenir, à ce moment décisif de ma carrière, c'est que je dois toucher le plus de gens. Sortir du commun des mortels et marquer les foules par un minimum de talent. Je pense que c'est dans mes cordes.

Tout d'abord, les lunettes, le détail qui fonctionne toujours très bien. A-t-on jamais vu une comédienne affublée d'immenses lunettes ? Le détail qui étonne, intrigue, et qui permet surtout de concentrer tous les regards vers une seule et même personne : MOI. Voici que mon ego démesuré de star se met en place. Ce signe distinctif est donc plutôt efficace.

Ensuite, le talent. Je ne doute pas du mien. C'est une base. Une star qui doute, ce n'est pas une star. Comment convaincre quelqu'un quand on n'est même pas convaincu soi-même ? Impensable. De toute façon, si je n'en avais pas, je n'aurais pas eu ce rôle. Le débat est clos.

On obtient donc une parfaite star en devenir. Intrigué des rumeurs qui circulent de plus en plus, on vient voir la pièce. Il paraît qu'une comédienne pleine d'avenir s'y produit. Le théâtre ne désemplit pas. C'est un succès. Grâce à moi, il faut le reconnaître.



Leçon n°31 : faire de sa carrière une priorité

217ac240c718a6898e5b76681b283ad9.jpgl vient bien un moment où il faut abandonner son job de serveuse. Non qu’il me déplaise, le restaurant est vraiment un endroit où j’ai adoré évoluer, mais je ne tiens pas à rester serveuse toute ma vie. Je veux être une star.

Une célébrité doit prendre des risques dans sa carrière si elle veut que celle-ci décolle. D’ailleurs, quand ceci fonctionne, c’est admirable dans les biographies. Dans la mienne, ça pourrait donner quelque chose comme : « Pour se consacrer pleinement à sa grandissante passion pour le théâtre, Stella a courageusement abandonné son emploi de serveuse. Tenter ainsi sa chance était très risqué mais elle n’avait pas peur. ». Ça fait bien pompeux, non ? J’espère qu’on pourra écrire après une telle phrase : « Bien lui en a pris. »…

Si j’ai fait ce petit boulot, c’était pour m’aider à lancer ma carrière, financièrement au moins. Finalement, ça m’a permis en plus de prendre des cours de théâtre, d’obtenir un rôle et d’acquérir une petite popularité grâce au singulier personnage que je suis. Il semblerait que je ne sois pas à plaindre.

Maintenant, c’est à mon talent de me faire avancer dans ma quête. Les représentations de la pièce ont commencé depuis maintenant une semaine, et je dois avouer que nous rencontrons un certain succès. Ça me motive d’autant plus à ne me consacrer qu’aux planches. Je dois jouer mon rôle impeccablement.

Ajoutons que j'ai tellement économisé depuis que je travaille que je suis plus ou moins tranquille pour un petit moment. En plus, étant donné que c'est le grand amour avec Sébastien, il m'a proposé de venir habiter chez lui. Si vous trouvez que c'est tôt, vous feriez comment à ma place ? J’ai deux hamsters à nourrir, moi, donc, économiser un loyer, ça n’est pas une mince aubaine.

Il n’y a plus qu’à espérer que la pièce rencontrera un réel succès et que mon talent de comédienne sera reconnu. Peut-être qu’un agent artistique, curieux des rumeurs à mon sujet, viendra voir la pièce, tombera sous mon incroyable charme et me proposera un formidable projet. Rêvons, ça ne coûte rien.

jeudi, 26 mai 2005

Leçon n°30 : découvrir son admirateur secret

9325b6d0a05dbddd61e420bbae707c39.jpgl s'est passé quelque chose d'incroyable. Vous souvenez-vous de mon admirateur secret et son magnifique bouquet de roses ? Je sais enfin de qui il s'agit.

J'avais remarqué un beau jeune homme qui vient tous les midis au restaurant. Très gentil quand c'est moi qui le sers, mais terriblement timide. Il lui aura fallu un certain temps avant de m’avouer qu’il était le mystérieux expéditeur des fleurs.

J'étais vraiment surprise, j'avais presque fini par croire que c'était une blague, l’anonyme ne s’étant pas manifesté à nouveau. Et encore, vous ne connaissez pas la meilleure... Ce n’est pas un illustre inconnu.

Sébastien a 23 ans. Il est joueur de foot dans une grande équipe française. Malheureusement, une blessure l’empêche de jouer depuis plus d’un mois. Alors, il en profite pour se cultiver. Livres, musées, concerts, et j’en passe. Et tous les midis, il vient m’observer.

Il m’a invité au restaurant, pour faire plus ample connaissance. On s'est revu plusieurs fois et maintenant, nous sommes ensemble. Je suis sur un petit nuage. Il n’a vraiment rien à voir avec mon ex-dragueur-de-toutes-les-comédiennes-de-la-pièce.

Je n’y connais pas encore grand-chose au foot, mais quelques rapides recherches sur internet m’ont appris qu’il faisait partie des meilleurs espoirs français. Très intéressant, bien que je l’aime surtout pour ce qu’il est, un jeune homme cultivé, plein de charme et d’attentions.

Je sens que je vais faire des jalouses.

lundi, 23 mai 2005

Leçon n°29 : faire une collection

b7defbe14382bfff6064de2c9816002f.jpghaque star, ou presque, collectionne quelque chose. En plus de montrer qu'on a beaucoup d'argent à dépenser inutilement, ça permet de faire parler de soi, surtout quand l’accumulation  atteint des proportions impressionnantes. Pour résumer, il n’y a rien de mieux pour se vanter un peu plus d'être célèbre.

Je vais faire une collection moi aussi. Mais pas une lubie banale, non, quelque chose qui sort du lot, qui impressionne, qui surprenne. Réfléchissons...

Les chaussures, à éviter, c'est déjà trop fréquent. Et puis, pour ne pas les mettre, ce serait vraiment dommage. Les sacs à main, pareil, j'aime trop la mode pour voir tout ça finir dans un placard. Les lunettes, ça aurait pu marcher, avec ma personnalité, mais ça ne serait pas novateur du tout. De toute manière, Stella Strawberry n'a qu'une seule paire de lunettes. J'y reste fidèle.

En fait, plus une collection est inutile, plus elle a de chances de faire parler d'elle. Bref, il me faut une idée génialissime, décalée et réalisable bien sûr. Je vais collectionner des sacs plastiques et en papier.

Attention, je n'ai pas dit sacs poubelle, nuance. Je vais conserver tous les sacs des boutiques connues où je ferai mes achats. Evidemment, plus je serai célèbre, plus j'aurai d'argent, plus je pourrai faire du shopping et donc augmenter ma collection. J'adore le côté 'ça ne sert strictement à rien' mais au moins ça fera parler de moi...

Et puis, ça a un côté écologiste, au moins ces sacs ne pollueront pas la nature en traînant dehors.