vendredi, 19 octobre 2007
Leçon n°60 : faire une virée à l'hôpital
our une star, les vacances dans des paradis tropicaux ne sont pas les seuls voyages susceptibles d'intéresser la presse. Au contraire, trop de paillettes lassent, la perfection engendre l'ennui et les oubliettes tendent les bras. Heureusement, être célèbre ne rend en rien invulnérable et personne n'est à l'abri d'une petite faiblesse qui lui donnera accès à un formidable séjour à l'hôpital. Les variantes sont nombreuses, mais dans tous les cas, de gentils individus en blouses blanches accueillent avec un grand sourire en psychiatrie, urgences ou autres centres de désintoxication. Ce réel bonheur semble être un passage obligé pour pimenter la vie d'une vraie célébrité.
Alors que je revenais d'une mission de la plus haute importance, à savoir me réapprovisionner en livres pour parfaire ma culture, il m'est arrivé un fâcheux et tragique accident. Ayant peut-être un peu forcé sur la dépense, le poids de la connaissance a eu raison de moi.
Une bousculade en quittant le wagon de métro, un faux mouvement inévitable et voilà qu'un magnifique cri a résonné dans les galeries souterraines. La douleur qui a envahi mon épaule fut si forte que j'en serais presque tombée dans les pommes. Cela dit, simuler un évanouissement aurait pu être un excellent entraînement à la tragédie. J'ai encore manqué une belle occasion.
Dans le cadre de mes escapades anonymes, j'avais pris soin de laisser mes lunettes chez moi et c'est donc en parfaite inconnue que je fus menée aux urgences, escortée de charmants ambulanciers. C'est tellement frustrant cet accident. En effet, qui est intéressé par une pauvre fille surchargée de bouquins qui se blesse dans les transports en commun ? Personne. Donc, mauvaise pioche pour apparaître dans la presse.
Finalement, plus de peur que de mal mais le choc m'oblige à me ménager quelques jours. Ne pas travailler ? Fichtre, on annonce ma mort ? Je ne conçois pas de stagner dans un fauteuil plus de cinq minutes. Franchement, mon épaule aurait pu supporter un peu mieux mon maigre fardeau. En attendant d'aller mieux, je ne m'accorde qu'une semaine de repos, non pour bronzer, mais pour travailler ma nouvelle pièce de théâtre. Une star ne doit pas perdre trop de son précieux temps. Surtout quand elle n'est pas encore tout à fait célèbre...
Alors que je revenais d'une mission de la plus haute importance, à savoir me réapprovisionner en livres pour parfaire ma culture, il m'est arrivé un fâcheux et tragique accident. Ayant peut-être un peu forcé sur la dépense, le poids de la connaissance a eu raison de moi.
Une bousculade en quittant le wagon de métro, un faux mouvement inévitable et voilà qu'un magnifique cri a résonné dans les galeries souterraines. La douleur qui a envahi mon épaule fut si forte que j'en serais presque tombée dans les pommes. Cela dit, simuler un évanouissement aurait pu être un excellent entraînement à la tragédie. J'ai encore manqué une belle occasion.
Dans le cadre de mes escapades anonymes, j'avais pris soin de laisser mes lunettes chez moi et c'est donc en parfaite inconnue que je fus menée aux urgences, escortée de charmants ambulanciers. C'est tellement frustrant cet accident. En effet, qui est intéressé par une pauvre fille surchargée de bouquins qui se blesse dans les transports en commun ? Personne. Donc, mauvaise pioche pour apparaître dans la presse.
Finalement, plus de peur que de mal mais le choc m'oblige à me ménager quelques jours. Ne pas travailler ? Fichtre, on annonce ma mort ? Je ne conçois pas de stagner dans un fauteuil plus de cinq minutes. Franchement, mon épaule aurait pu supporter un peu mieux mon maigre fardeau. En attendant d'aller mieux, je ne m'accorde qu'une semaine de repos, non pour bronzer, mais pour travailler ma nouvelle pièce de théâtre. Une star ne doit pas perdre trop de son précieux temps. Surtout quand elle n'est pas encore tout à fait célèbre...
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