vendredi, 19 octobre 2007
Leçon n°62 : être plaquée pour quelqu'un de plus célèbre
e cœur a ses raisons que la raison ne connait pas. Sauf quand il s'agit de célébrité. Pour un peu plus de gloire, les affinités n'ont pas trop de peine à exister. Et rien qu'à la perspective des zéros sur le chèque de la pension alimentaire, on peut même prendre le risque de voir la belle histoire médiatisée à outrance prendre fin assez rapidement avec un tumultueux divorce.
Je viens d'en faire les frais, sauf que ça ne me rapporte rien. Ni la notoriété, ni le compte en banque plus garni. Que dalle. Il ne me reste que mes yeux pour pleurer, et d'ailleurs, il faut absolument que je fasse un stock de mascara waterproof.
J'ai toujours été prudente quant à la place de l'amour dans ma vie de future star, car il était impensable que ça me détourne de ma folle quête. Mais même en conciliant les deux avec assez de brio je dois dire, les sentiments se sont installés. Accessoirement, j'ai même pris goût à ces allers et retours pour le rejoindre sur le tapis rouge des mondanités auxquelles il était convié. Pas besoin de promesses ou de quoi que ce soit, la situation me plaisait, et pour les photographes, j'affichais sans mentir mon plus beau sourire.
Et puis, un jour, sans prévenir, il m'a dit que c'était fini. J'étais dans la période un peu dingue du succès de la pièce de théâtre, tellement investie dans mon rôle que je n'ai pas réalisé tout de suite ses paroles. Il est parti aussi vite qu'il était arrivé, pas de disputes, pas de larmes, pas de guerre pour la garde des hamsters qui m'appartiennent de toute façon.
Ce n'est qu'une semaine plus tard, au cours de mes habituelles lectures de canards peoplesques, que j'ai tout compris. Il m'a laissée tomber pour une potiche décolorée qui anime son propre talk-show sur une chaîne américaine. Avec une telle réputation, tu parles qu'il ait accouru après ses avances. Et puis, un chanteur dans le vent, avouez que c'est un beau bijou au bras d'une pseudo personnalité qui a besoin d'étinceler. Son ego est perspicace.
Soyons bonne perdante, je n'allais quand même pas me faire éclipser dans ma poursuite de la gloire par une pop star aux dents acérées. C'est moi l'ambitieuse, c'est moi qui doit briller, et celui qui prend mon cœur ne peut que rester dans l'ombre.
En attendant, ça fait mal quand même.
Je viens d'en faire les frais, sauf que ça ne me rapporte rien. Ni la notoriété, ni le compte en banque plus garni. Que dalle. Il ne me reste que mes yeux pour pleurer, et d'ailleurs, il faut absolument que je fasse un stock de mascara waterproof.
J'ai toujours été prudente quant à la place de l'amour dans ma vie de future star, car il était impensable que ça me détourne de ma folle quête. Mais même en conciliant les deux avec assez de brio je dois dire, les sentiments se sont installés. Accessoirement, j'ai même pris goût à ces allers et retours pour le rejoindre sur le tapis rouge des mondanités auxquelles il était convié. Pas besoin de promesses ou de quoi que ce soit, la situation me plaisait, et pour les photographes, j'affichais sans mentir mon plus beau sourire.
Et puis, un jour, sans prévenir, il m'a dit que c'était fini. J'étais dans la période un peu dingue du succès de la pièce de théâtre, tellement investie dans mon rôle que je n'ai pas réalisé tout de suite ses paroles. Il est parti aussi vite qu'il était arrivé, pas de disputes, pas de larmes, pas de guerre pour la garde des hamsters qui m'appartiennent de toute façon.
Ce n'est qu'une semaine plus tard, au cours de mes habituelles lectures de canards peoplesques, que j'ai tout compris. Il m'a laissée tomber pour une potiche décolorée qui anime son propre talk-show sur une chaîne américaine. Avec une telle réputation, tu parles qu'il ait accouru après ses avances. Et puis, un chanteur dans le vent, avouez que c'est un beau bijou au bras d'une pseudo personnalité qui a besoin d'étinceler. Son ego est perspicace.
Soyons bonne perdante, je n'allais quand même pas me faire éclipser dans ma poursuite de la gloire par une pop star aux dents acérées. C'est moi l'ambitieuse, c'est moi qui doit briller, et celui qui prend mon cœur ne peut que rester dans l'ombre.
En attendant, ça fait mal quand même.
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