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vendredi, 19 octobre 2007

Leçon n°44 : mettre un terme à une relation avec tact et délicatesse

39f782333ba9f1ccad4e49db10e6c753.jpgien ne va plus entre Sébastien et moi. Tout a commencé quand il a appris qu’il allait probablement être transféré en Allemagne. Pour lui, c’est une grande chance, j’en conviens, mais il est hors de question que je l’accompagne. Et d’un autre côté, il serait bête qu’il mette sa carrière de côté pour moi, puisque rien ne dit que notre histoire durera encore des années.

Et quand il a su que je devenais la muse d’un autre, ça l’a rendu jaloux. S’il a décidé de me mettre des bâtons dans les roues, ça ne va pas aller. Est-ce que moi je me plains de toutes les filles qui fantasment sur les footballeurs ? Non !

Il a essayé de me dissuader d’accepter les séances photos, prétextant que Mathieu n’avait pas de talent, que ce serait mauvais pour mon image. On ne doit pas avoir les mêmes références culturelles. S’il avait le même regard que mon artiste, je l’écouterais, mais ce n’est pas le cas.

Je ne supporte pas les disputes, et je les évite au maximum. Je préfère prendre le temps d’écouter les reproches, d’en parler et de tenter d’améliorer calmement la situation. Sauf que celle-ci ne pourra jamais revenir à la normale. Quelque chose s’est cassé entre nous.

Cette relation n’est pas faite pour durer. Mais comme il faut se méfier de ses petits amis, je dois réfléchir à la meilleure façon d’y mettre un terme. Combien de stars se sont fait avoir par d’anciennes conquêtes qui refaisaient surface, avec un paquet de détails croustillants, de quoi régaler la presse et son portefeuille ?

Il faut que ça tourne à mon avantage. Chaque jour, j’ai fait attention à mon attitude, à mon comportement. Pas d’écarts. Une vraie relation, saine, et basée sur la fidélité. Il ne manquerait plus qu’on m’accuse de le tromper. Et comme je le crois capable d’imaginer ça, il va falloir faire vite.

Autour d’un dîner, je lui apprendrai que je le quitte. Que je ne veux pas être un frein pour sa carrière de footballeur, et qu’il mérite de rencontrer une fille bien, là-bas en Allemagne. Bien entendu, je le suis aussi, une personne respectable et honnête, mais c’est pour l’apitoyer. Je ferai mes yeux de chien battu et je sortirai de son appartement, la tête basse, l’implorant de me laisser partir sans me retenir. Bien sûr, je prendrai en route mon sac, mes hamsters et je m’installerai dans une chambre d’hôtel miteuse en attendant de trouver un nouveau toit.

Ce sera l’un de mes plus beaux rôles. Vous en avez les larmes aux yeux, n’est-ce pas ?


Leçon n°43 : devenir la muse d'un artiste

c9eda6896a64b93b8d5235bc8ee52b73.jpg'un des avantages non négligeables des émissions comme la mienne, c'est qu'elles permettent de rencontrer une quantité appréciable de nouvelles têtes. Et pas n'importe lesquelles. Des artistes de tous les horizons. Et forcément, j'en profite pour remplir mon carnet de contacts. Intéressée, moi ? Jamais...

Et parfois, ce sont eux qui viennent me parler en premier. Je les comprends, qui ne rêve pas de faire ma connaissance ? Je ne signe pas encore d'autographes à tout va, mais ça ne saurait tarder. En tous cas, comme je le disais, il arrive que des invités viennent discuter avec moi afin d'en savoir plus. Les lunettes, ça intrigue toujours.

Et puis, il y a des personnes comme Mathieu. Un regard a suffit pour qu'il découvre en moi un incroyable potentiel. Ce jeune homme est vraiment quelqu'un de bien pour avoir de telles idées. Il est photographe et artiste peintre.

Il était venu dans l'émission faire sa promotion car il a beau être plutôt bien reconnu dans son milieu, il souhaitait étendre son public. La télévision étant un très bon moyen de toucher le français moyen, il n'a pas hésité longtemps à jouer de ses contacts au sein de la chaîne...

Après l'émission, il m'a proposé d'aller boire un verre. En tout bien tout honneur. Parler travail. C'est quelqu'un de cultivé, qui s'intéresse vraiment à l'Art. Ça me change agréablement des conversations à rallonge sur le sport. C'est bon pour l'ego de voir qu'il existe des êtres avec qui parler de choses un peu plus intellectuelles.

Après maints compliments sur ma personnalité et le charme fou qui se dégage de mon visage masqué, il veut absolument faire une séance photo. Il veut que je devienne sa muse. Bon, une star ne refuse jamais une telle opportunité artistique, et puis, j'apprécie que l'on fasse autant d'éloges sur ma petite personne.


Leçon n°42 : donner sa première interview

02937552ce553b84edbeee3b0c631616.jpgaintenant, que je fais partie du paysage audiovisuel, et que les français mal réveillés me voient sur leur petit écran chaque matin, on m’a proposé une interview. Bien sûr, j’ai accepté. Une pub gratuite, ça ne se refuse pas.

J’avais donné rendez-vous au journaliste dans mon QG. Je savais bien que cet endroit me serait fort utile. Je suis arrivée un quart d’heure en retard, parce que, bien sûr, une star aime se faire attendre.

L’interview a duré une heure environ. Etant over-bookée, ou faisant tout du moins semblant de l’être, j’ai prétexté un tournage pour ne pas que ça s’éternise. Je veux bien donner de mon temps, mais à trop blablater, il aurait risqué d’amener sur le tapis des sujets houleux. Mieux vaut prévenir que guérir.

Au final, l’interview s’est bien passée. Je crois qu’il était très heureux de me rencontrer, je lui ai même signé un autographe. Nous avons parlé du concept de mes chroniques, de mes passions, de ma carrière.

J’ai oublié de préciser, mais il allait sans dire. Je n’ai pas été interviewée pour un grand magazine, mais pour un programme télé. Ce n’est pas le must, je ne fais même pas la couverture, je n’aurais probablement qu’une petite colonne, mais au moins, mon visage apparaîtra sur une publication nationale. On s’en contentera, non ?

Desmond et Molly sont très fiers de moi. Je crois que je vais afficher l’interview près de leur cage. Qu’ils puissent m’admirer même quand je ne suis pas là.


Leçon n°41 : établir son Q.G.

6a44030977d3b8226d3a7e84585036e5.jpgne star a besoin de souffler. Que ce soit avant ou après son travail. Et même quand elle n’a plus besoin de faire ses preuves, le stress provoqué par sa célébrité l’oblige à décompresser. Ce n'est pas parce que je ne suis pas encore une star que je ne dois pas prendre de bonnes habitudes. Il faut savoir être prévoyant dans la vie et par chance, je le suis.

Tout d'abord, il ne faut pas s'enfermer chez soi et de faire comme si on avait une vie normale. Bon, bien sûr, à petite dose, une star n'a pas non plus que ça à faire. Être célèbre et faire comme tout le monde, cherchez l'erreur.

Il faut donc que la star se pose dans un endroit plus ou moins discret mais néanmoins fort accessible. Sinon comment se faire photographier facilement par des paparazzis ?

Je continue à rêver d’apparaître en photo en train de faire du jogging dans un journal people mais, il y a deux problèmes. Le premier est qu’il n’y a pas de lieu fixe, à part une salle de sport, mais je pense que c’est encore pire que les salons de coiffure. Et puis, deuxième point, ce n’est pas forcément très reposant.

Donc, pour choisir mon quartier général, qu’on appellera QG par la suite, il faut être réfléchi. Je n’ai pas envie de changer de lieu tous les mois. Il faut aussi que je m’y sente bien, que je puisse y voir du beau monde afin que les paparazzis ne se lassent pas et surtout, que je me débrouille pour avoir mon coin VIP. C’est la moindre des choses.

J’ai donc jeté mon dévolu sur un petit café fort sympathique, non loin des bureaux de la chaîne. Un endroit simple et propre. Pas trop encombré par des petits vieux qui viennent jouer leur loto, ni par des ivrognes en mal de grammes d’alcool dans le sang. Une déco sobre mais chaleureuse.

Les patrons vont commencer à me connaître. Je m’installe toujours au même endroit. Quand je serai célèbre, je suis sûre qu’ils me réserveront ma table au fond. Et puis, je leur rends un sacré service en ayant choisi leur café. Les fans viendront visiter ce lieu bientôt cultissime et donc, grâce à ma petite personne, ils vont gagner plein d’argent. Je sais, je suis une star gentille.


Leçon n°40 : passer avec brio l'épreuve test

c58e9aa4362d9b5d4099a4635be0196b.jpge crois qu'il est temps de faire un premier bilan. Voilà une semaine que je passe à la télévision avec mes chroniques sur les associations, et les retombées laissent présager des jours heureux.

Avec le théâtre, j'avais réussi à gérer mon stress, donc, pour le petit écran, tout a parfaitement fonctionné. Le premier passage a été assez encourageant, le second a eu un énorme impact. Au standard, les coups de téléphone se sont multipliés.

'Mais qui est cette jeune femme ?'. On ne m'avait jamais vu à la télé, et je ne suis pas passé inaperçue, mes lunettes m'empêchant toute discrétion. Cela dit, c'est parfaitement le but recherché. Les téléspectateurs ont vraiment été marqués par mon incroyable personnalité, et ma rubrique leur a plu.

Bizarrement, depuis, de nombreuses associations veulent me rencontrer afin que je parle d'eux. Enfin, c'est ce qu'ils disent. Bon, d'accord, c'est peut-être virer parano que de croire qu'ils le font dans un seul but intéressé, à savoir découvrir qui se cache derrière ces lunettes improbables.

Les rumeurs vont bon train d'ailleurs. Beaucoup croient que c'est une personnalité qui tient à faire parler d'elle anonymement. Les gens sont parfois étranges. Je ne sais pas si c'est très flatteur pour moi en plus.

Enfin, bon, devant l'ébullition provoquée par ma petite personne, j'ai le poste. Il va sans dire. Je suis donc officiellement chroniqueuse, mais je compte bien persévérer. La gloire est encore loin.


Leçon n°39 : aller chez le coiffeur

f405f729b08a347b30376ab81fea8ada.jpga première apparition télévisuelle, en direct, s'il vous plait, sera diffusée dans quelques jours. En attendant, je dois être resplendissante. Normal, si je m'affiche à la télé avec un look à coucher dehors, ça ne le fera pas. Quoique. Vu les esprits tordus qui regardent la télé aujourd'hui, ça pourrait faire un carton.

Il a donc fallu que j'aille chez le coiffeur. Passage obligé, mais néanmoins laborieux. Heureusement, la production m'a remboursé cette minuscule dépense, parce que ça m'aurait ennuyé de payer pour ce traumatisant épisode.

Je me suis rendue dans un petit salon de coiffure de quartier, tenu par deux dames d'un âge fort respectable. A quoi bon aller chez un grand spécialiste capillaire, celles-ci feront très bien l'affaire, me suis-je dit. Bien sûr, mes cheveux n'ont en rien souffert, ma nouvelle coupe me convient parfaitement.

Mais de quoi je me plains alors ? C'est simple, les salons de coiffure sont les lieux les plus prisés des commères. A peine installée sur le fauteuil, l'interrogatoire a commencé, avec en arrière fond sonore les blablas ininterrompus des petites grands-mères, ravies d'avoir ici un auditoire si passionné. 'Que faites-vous dans la vie ?' J'ai hésité, vraiment. Puis, je me suis dis qu'avec les ragots qui circulaient ici, ça pourrait être une bonne chose de toucher le troisième âge. 'Je veux devenir une star'.
Tous les regards se sont tournés vers moi. Contentes de l'animation que ma réplique a provoqué, les coiffeuses n'ont pas lâché le morceau, j'ai du leur parler de mon projet à la télévision. J'ai eu l'impression que cette torture durait une éternité. Elles ont adoré mon idée et ont promis de me regarder. Si l'émission test fonctionne, j'ai mon premier fan club. On va longtemps parler de la gentille star aux lunettes dans ce salon.

La prochaine fois, j'engage à domicile un coiffeur muet.


Leçon n°38 : renforcer son engagement pour les bonnes causes

ccfad3dc6a38cf7447eb8c550f45d3c1.jpge vais passer à la télévision. Quel incroyable tremplin. Imaginez un peu. Je passe de mon petit succès local au théâtre au petit écran. Le public est bien plus large et varié. Des milliers, que dis-je, des millions de foyers découvriront mon adorable visage. Même s'il est partiellement caché.

L'émission pour laquelle j'ai finalement accepté d'être chroniqueuse est sérieuse, juste ce qu'il faut. J'entends par là que ce n'est pas une émission pour ados stupides et non réveillés, qui ne savent probablement pas ce que signifie le mot culture. Les gens qui me regarderont seront des gens sensés.

J'ai bien réfléchi. Les chroniques musicales, c'est trop banal, de même que les critiques de films. Les livres font bien ressortir le côté intelligent, mais peut-être trop et puis, comme les deux précédents, c'est tellement redondant. Moi, je veux marquer avec du neuf.

Je suis toujours bénévole dans mon association pour sans-abri. J'aide dès que je peux, mais entre le théâtre et mon petit ami, il n'est pas toujours aisé de trouver plus d'un soir par semaine. Alors pourquoi ne pas concilier les deux, le travail et les bonnes actions ?

Dans une semaine, les représentations seront terminées, j'aurai donc tout loisir de me lancer à 100% dans ma carrière télévisuelle. Tout ça tombe vraiment bien. Maintenant, il faut voir les détails techniques, mais voici ce que j'ai proposé à mon producteur qui semble très enthousiaste.

Chaque jour, j'aurai une petite chronique pour présenter une association caritative. Elles ont besoin de bénévoles et n’étant pas forcément très médiatisées, elles agissent souvent dans l’ombre des plus grandes. Mon but est de les mettre pour une fois sur le devant de la scène.

Bien sûr, il y aura des chroniques test. Voir si les téléspectateurs sont réceptifs à ceci. Je n’espère qu’une chose, c’est qu’ils regarderont vraiment pour le contenu, pas seulement pour ma petite personne.


Leçon n°37 : débuter à la télévision

ce86da21c6754dde5dfc2131af8cb4ac.jpgl n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Cela dit, à la base, je ne suis pas stupide. Mais bon, les stars sont vite cataloguées QI d'huître, et je ne tiens pas exactement à leur ressembler sur ce point.

De nombreuses personnes sont venues voir la pièce. Travaillons notre ego en voie de démesure. En effet, c'est bien grâce à moi, à mes apparitions dans la presse et à mon fabuleux accessoire qu'on obtient ces résultats. Le bouche-à-oreille aidant toujours, on a vite fait de se faire une sympathique renommée.

Tout ceci pour dire que j'ai été approchée par un producteur. Il a créé sa propre boîte, et produit pas mal d'émissions. Il a vu en moi un merveilleux potentiel pour faire de la télévision. S'il le dit, je le crois. Enfin, ne nous emballons pas trop vite.
Il m'a proposé d'animer la météo, mais j'ai tout de suite refusé. Je suis certaine que vous pensez "elle a une chance en or, la météo, tout le monde regarde, même si le temps annoncé n'est pas toujours exact. Et elle refuse, c'est un peu tôt pour les exigences, non ?". Non, pas du tout. Il n'est en rien flatteur de jouer les potiches. Mettre en avant ma personnalité devant une carte de la France, désolée, je ne suis pas intéressée. Et puis, ce poste est parfait pour les ex participantes de télé réalité, je ne voudrais pas les priver de travail.

Non, mais, je suis une future star, je me dois d'être exigeante quant à mes choix de carrière. Donc, quand il a vu à qui il avait à faire, il a bien réfléchi et a décidé de m'offrir un poste de chroniqueuse dans une quotidienne matinale. Ce sera pour faire un essai. Il va falloir qu'on discute encore pour voir de quoi je vais parler mais je ferai tout pour ne pas avoir l'air d'une poupée superficielle et débile.

Leçon n°36 : être au coeur des rumeurs

92b3ccfcb0f0910020cee2c3cdad1066.jpge ne regrette vraiment pas d’être allée à cette soirée. Contre toute attente, j’ai réellement fait sensation. Les inconnus, ça intrigue toujours. La curiosité pousse les gens à vouloir toujours en savoir plus. Et quand ces énigmes vivantes apparaissent dans la presse, c’est l’ébullition.

Bref, une star et la presse, c’est tout à fait indissociable. La célébrité se doit d’être médiatisée. En bien ou en mal de toute façon, peu importe au fond, le principal est qu’on parle d’elle. Enfin, j’émets quand même une certaine réserve. Le trop négatif est mauvais pour l’image.

Comme prévu, des magazines ont relaté la soirée. Beau monde oblige. Et bien sûr, ils ne m’ont pas oubliée. Comme personne ne sait vraiment qui je suis, à part la petite amie d’un des joueurs, les rumeurs vont bon train.

Je m’étais rapidement présentée, alors ils ont du faire des recherches pour en savoir plus. Cela dit, comme j’ai brouillé les pistes qui mènent à mon vrai passé, et que je suis méconnaissable, ils n’ont guère été aidés.

Maintenant, tout le monde s’interroge sur moi. Les articles qui mentionnent ma petite personne font plus d’effets que celui qui parlait du restaurant où je servais. Au théâtre, on me questionne, mais je reste dans le vague.

Ne pas laisser indifférent, c’est primordial quand on veut être une star. Ça fait parler les curieux et le bouche-à-oreille n’en est que plus efficace.


Leçon n°35 : définir ses modèles

6f9f7eba0633d7f2673adb365ffa36fd.jpgne star vous dira toujours qu'elle a voulu le devenir après avoir eu une révélation en en voyant une autre. C'est ainsi, on a tous notre modèle, qu'on veut imiter, jusqu'à n'en devenir souvent qu'une pâle copie.

D'ailleurs, à y regarder de plus près, souvent, les stars ne sont pas très originales. Elles imitent toutes la même. Après tout, pourquoi s'embêter à innover quand on peut tenter de reprendre une recette qui a déjà marché ?

Oui, mais Stella Strawberry refuse catégoriquement de jouer les pseudos sosies. C'est moi qu'on copiera. Sans m'égaler, je tiens à le préciser.

Cela dit, je ne dois donc ressembler qu'à moi-même, ce qui n'est pas si évident, croyez-moi. Mais rien ne m'empêche d'avoir des modèles. Spirituels. Pour ceux qui n'auraient pas compris, je vous parle de mes idoles. Ceci renforce le côté 'je ne suis pas si différente de vous parce que je suis célèbre', étant donné que moi aussi je suis fan.

Observez la subtilité : lorsqu'on est en cours de starification, dire qu'on admire quelqu'un de déjà célèbre, c'est avoir une chance de récupérer ses fans. Ou au moins, ceux-ci chercheront à faire la comparaison, ce qui implique forcément de découvrir la future star. Bref.

Enfin, dans mon cas, je doute que ça fonctionne, les univers sont trop différents, mais quand on me demandera ce que j’aime par-dessus tout, plus que devenir une star, je répondrai que ce sont les ‘Beatles’.
   
D’une part, c’est tout à fait vrai, donc je pourrais même en parler avec émotion, dire qu’ils ont changé ma vie. Les cours de théâtre, ce sera très bien pour donner un côté encore plus touchant à ma passion quand je les mentionnerai dans des interviews. D’autre part, pour une jeune femme de 20 ans, ce n’est pas trop fréquent et ça montre que je sais ce que signifie le mot ‘musique’. Ce sont mes idoles et bien les seuls êtres au monde que je ne souhaite pas surpasser. En contrepartie, j’entends bien faire en sorte que personne ne puisse m’arriver à la cheville.

C’est tellement mieux d’être un modèle pour les autres.