vendredi, 19 octobre 2007
Leçon n°51 : faire preuve d'audace et de persévérance
arfois, il faut savoir provoquer le destin pour que celui-ci soit à la hauteur de nos espérances. Le mien se doit d'être grandiose, je me sens un peu obligée de l'aider. Il est bien beau de savoir ce que l'on veut faire dans la vie, si on ne se bat pas un peu pour l'obtenir, sans user de violence bien sûr, on restera au stade des rêves.
La télévision n’étant décidemment pas un univers pour une future star de mon niveau, intellectuel bien entendu, je me suis rabattue sur la radio. Les paroles remplaçant l’image, on juge plus facilement la pertinence de l’information, celle-ci n’étant plus dénaturée par une créature physiquement mise en avant.
Armée d’une patience infinie, je suis allée rendre visite à toutes les grandes stations. J’ai passé des heures entières à me perdre dans leurs couloirs. On m’a reçue avec courtoisie, du fait que je ne sois pas tout à fait inconnue mais en vain. En effet, ils sont déjà dotés d’animateurs dont les audiences les empêchent de partir en retraite anticipée. Ils ne savent pas encore ce qu’ils perdent à ne pas m’embaucher.
Cependant, mes déambulations incessantes pour m’exprimer sur les ondes ne sont pas passées inaperçues. Ceci a provoqué de nombreuses rumeurs à mon sujet. Malgré toutes les portes que l’on me fermait, je n’ai jamais abandonné mon but. Une star ne doit jamais être stoppée par de vulgaires échecs. Même quand ceux-ci s’enchaînent de façon impressionnante.
Finalement, les professionnels du milieu ont pas mal parlé de moi, et de fil en aiguille, c’est arrivé dans les oreilles d’une nouvelle radio, dérivée d’une grande chaîne, qui recherchait de jeunes et talentueux animateurs. Epatés par ma persévérance, ma personnalité et mon charisme, ils ont voulu en savoir plus. Ma petite popularité personnelle n’étant pas pour leur déplaire, ils m’ont très rapidement proposé un entretien.
Bien sûr, une star ne refuse quasi jamais de se déplacer lorsqu’elle est désirée. Mais il ne fallait pas pour autant que je semble me jeter sur cette opportunité de carrière. Alors, avec désinvolture, j’ai négocié ma reconversion à la radio. Des chroniques sur les associations, me voici désormais à la tête d’une quotidienne à l’heure du déjeuner. Deux heures de direct par jour, avec une idée, qui, je l’espère, me propulsera très haut dans le ciel de la célébrité.
Par contre, c’est dommage, les lunettes sont plutôt inutiles pour ce métier, mais je les conserve inlassablement sur le bout de mon nez. Stella Strawberry n’est pas Stella Strawberry sans son incroyable accessoire.
La télévision n’étant décidemment pas un univers pour une future star de mon niveau, intellectuel bien entendu, je me suis rabattue sur la radio. Les paroles remplaçant l’image, on juge plus facilement la pertinence de l’information, celle-ci n’étant plus dénaturée par une créature physiquement mise en avant.
Armée d’une patience infinie, je suis allée rendre visite à toutes les grandes stations. J’ai passé des heures entières à me perdre dans leurs couloirs. On m’a reçue avec courtoisie, du fait que je ne sois pas tout à fait inconnue mais en vain. En effet, ils sont déjà dotés d’animateurs dont les audiences les empêchent de partir en retraite anticipée. Ils ne savent pas encore ce qu’ils perdent à ne pas m’embaucher.
Cependant, mes déambulations incessantes pour m’exprimer sur les ondes ne sont pas passées inaperçues. Ceci a provoqué de nombreuses rumeurs à mon sujet. Malgré toutes les portes que l’on me fermait, je n’ai jamais abandonné mon but. Une star ne doit jamais être stoppée par de vulgaires échecs. Même quand ceux-ci s’enchaînent de façon impressionnante.
Finalement, les professionnels du milieu ont pas mal parlé de moi, et de fil en aiguille, c’est arrivé dans les oreilles d’une nouvelle radio, dérivée d’une grande chaîne, qui recherchait de jeunes et talentueux animateurs. Epatés par ma persévérance, ma personnalité et mon charisme, ils ont voulu en savoir plus. Ma petite popularité personnelle n’étant pas pour leur déplaire, ils m’ont très rapidement proposé un entretien.
Bien sûr, une star ne refuse quasi jamais de se déplacer lorsqu’elle est désirée. Mais il ne fallait pas pour autant que je semble me jeter sur cette opportunité de carrière. Alors, avec désinvolture, j’ai négocié ma reconversion à la radio. Des chroniques sur les associations, me voici désormais à la tête d’une quotidienne à l’heure du déjeuner. Deux heures de direct par jour, avec une idée, qui, je l’espère, me propulsera très haut dans le ciel de la célébrité.
Par contre, c’est dommage, les lunettes sont plutôt inutiles pour ce métier, mais je les conserve inlassablement sur le bout de mon nez. Stella Strawberry n’est pas Stella Strawberry sans son incroyable accessoire.
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