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vendredi, 19 octobre 2007

Leçon n°49 : soigner la décoration de son intérieur

386d4e12e71b98cc6bdec08d24f43112.jpgivre dans des hôtels, ce n'est pas une vie rêvée pour deux adorables hamsters comme les miens. Desmond et Molly méritaient mieux, alors, après quelques visites immobilières, j'ai jeté mon dévolu sur un sympathique appartement parisien, plutôt bien situé et relativement dans mes moyens. La future star a enfin son chez-soi bien à elle.

Une célébrité se doit d'avoir une maison à la hauteur des zéros qui s'alignent sur sa fiche de paie. Il est quand même plus que classe d'avoir une immense demeure, remplie de pièces vides et inutiles, plutôt qu'un studio de 2 mètres carrés. Pourtant, étaler ainsi sa richesse, ce n'est guère pour moi. Je préfère un petit appartement dans lequel je me sens bien, plutôt qu'un palais royal dans lequel je serais capable de me perdre.

Bien évidemment, après considération de mon salaire, j'ai choisi la location. Mais nul doute que la gloire m'apportera bientôt la fortune, et ainsi la possibilité de devenir propriétaire. En attendant, c'est dans un discret immeuble, proche du métro, moyen de transport indispensable aux non titulaires du permis de conduire, que je me suis donc installée. Située au premier étage, j’ai une formidable vue sur un restaurant asiatique et un immeuble tant délabré qu’on se demande comment il parvient à tenir encore debout.

Les demeures de stars faisant toujours rêver les lecteurs des magazines qui proposent des visites exclusives, il a fallu que j'aménage au mieux l'espace que j'occupe afin qu'on admire un jour mon bon goût. Pour ne pas surcharger bêtement les pièces, j'ai misé sur la carte du minimum vital pour le mobilier. Avec mon regard esthétique, j'ai choisi au mieux une décoration à mon image, colorée mais sans vulgarité ni exubérance. Desmond et Molly adorent.

Et puis, il ne faut pas oublier que les stars ne sont jamais chez elles. Constamment en tournées, tournages ou autres déplacements professionnels, l'hôtel devient vite plus fréquenté que leurs résidences principales. C'est pourquoi je ne trouve point judicieux de dépenser des mille et des cent pour un toit sous lequel on vit à peine, qui coûte fort cher à l'entretien et qui, du fait de son prestige, est un bon plan pour les cambrioleurs en tout genre.

De toute façon, mon compte en banque ne me laisse pas encore assez de libertés pour frôler la folie des grandeurs. Je réviserai peut-être ma position quand il sera plus garni. Une impressionnante villa entourée de verdure et de vaches, j’y songerai quand je serai vieille.


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