mercredi, 20 avril 2005
Leçon n°2 : rendre son enfance attendrissante
es stars ont toujours des enfances malheureuses. Il se peut que j’exagère légèrement, mais ça fonctionne plutôt bien cet aspect "revanche sur la vie". Alors, c’est décidé, moi aussi, j’aurai eu une enfance à provoquer la pitié.
Pour ceci, en toute logique, il me faut une famille. Mes parents tiennent une pharmacie depuis des années. Devant une telle banalité, j’ai pour idée que ce n’est pas très bon pour mon image, un tel manque de glamour. Mes géniteurs sont très sympathiques mais ils ne m’aident pas avec pareils métiers. Je n’ai strictement rien contre eux, je les respecte mais l’originalité leur fait affreusement défaut.
Il va falloir que je les supprime. Oh, n’ayez pas l’esprit si tordu, je vous prie. Je n’ai nullement l’intention de mettre fin à leurs jours. Il me semble plus intéressant de m’en inventer d’autres. Ceux-ci auraient péri, tragiquement, dans un accident de voiture alors que je n’avais que deux ans. Catastrophe autoroutière ? Vu et revu. Il faut innover. Drame sur les pistes de ski ? Oui pas mal, une avalanche les aurait ensevelis alors qu’ils cherchaient à escalader l’Everest. Enfin, peut-être pas jusque là non plus. Bref, on n’a pas besoin de donner tant de détails, ça pourrait rendre les gens trop curieux. Mais vendu pour l’accident de ski. Pauvres parents.
Résultat des courses ? J’ai été placée dans un orphelinat, car élevée par une vieille tante ou une riche grand-mère, c’est presque ordinaire. Petite fille effacée et timide, j’ai grandi dans l’ombre. Je n’avais pas d’amis, pas de famille et pas de vrai toit. En continuant dans ce sens, je vais me faire pleurer.
Lectrice assidue, j’ai puisé dans les livres la force de me battre contre la fatalité qui pesait sur ma vie. Ceci est un bon point pour montrer que je suis cultivée, que je ne suis pas une blonde au QI d’huître. Une fois le cap de la majorité passée, je me suis enfuie de l’orphelinat et j’ai enchaîné les petits boulots à Paris. Ce fut une renaissance.
Et me voilà prête aujourd’hui, malgré toutes les épreuves tragiques que j’ai endurées, à tout faire pour devenir une star. Tout faire ? Ça reste quand même à méditer !
Je suis assez fière de moi, ça me semble plutôt larmoyant, mais pas trop non plus, je ne voudrais pas devoir mon succès à mon enfance, surtout si elle est fictive ! Il me faut maintenant mettre en place la nouvelle Stella, afin de ne pas être trahie par d’anciennes connaissances. Ça serait quand même bien dommage. La prochaine étape m’amène donc au relookage.
Pour ceci, en toute logique, il me faut une famille. Mes parents tiennent une pharmacie depuis des années. Devant une telle banalité, j’ai pour idée que ce n’est pas très bon pour mon image, un tel manque de glamour. Mes géniteurs sont très sympathiques mais ils ne m’aident pas avec pareils métiers. Je n’ai strictement rien contre eux, je les respecte mais l’originalité leur fait affreusement défaut.
Il va falloir que je les supprime. Oh, n’ayez pas l’esprit si tordu, je vous prie. Je n’ai nullement l’intention de mettre fin à leurs jours. Il me semble plus intéressant de m’en inventer d’autres. Ceux-ci auraient péri, tragiquement, dans un accident de voiture alors que je n’avais que deux ans. Catastrophe autoroutière ? Vu et revu. Il faut innover. Drame sur les pistes de ski ? Oui pas mal, une avalanche les aurait ensevelis alors qu’ils cherchaient à escalader l’Everest. Enfin, peut-être pas jusque là non plus. Bref, on n’a pas besoin de donner tant de détails, ça pourrait rendre les gens trop curieux. Mais vendu pour l’accident de ski. Pauvres parents.
Résultat des courses ? J’ai été placée dans un orphelinat, car élevée par une vieille tante ou une riche grand-mère, c’est presque ordinaire. Petite fille effacée et timide, j’ai grandi dans l’ombre. Je n’avais pas d’amis, pas de famille et pas de vrai toit. En continuant dans ce sens, je vais me faire pleurer.
Lectrice assidue, j’ai puisé dans les livres la force de me battre contre la fatalité qui pesait sur ma vie. Ceci est un bon point pour montrer que je suis cultivée, que je ne suis pas une blonde au QI d’huître. Une fois le cap de la majorité passée, je me suis enfuie de l’orphelinat et j’ai enchaîné les petits boulots à Paris. Ce fut une renaissance.
Et me voilà prête aujourd’hui, malgré toutes les épreuves tragiques que j’ai endurées, à tout faire pour devenir une star. Tout faire ? Ça reste quand même à méditer !
Je suis assez fière de moi, ça me semble plutôt larmoyant, mais pas trop non plus, je ne voudrais pas devoir mon succès à mon enfance, surtout si elle est fictive ! Il me faut maintenant mettre en place la nouvelle Stella, afin de ne pas être trahie par d’anciennes connaissances. Ça serait quand même bien dommage. La prochaine étape m’amène donc au relookage.
21:45 Publié dans Leçons | Lien permanent | Commentaires (6) | Facebook
Commentaires
*Sniffffff*
Prévois au moins la distribution de paquets de mouchoirs pendant que tu racontes tout ça ^^
Écrit par : OrangeFruit | jeudi, 21 avril 2005
Très bonne idée, je vais m'associer à un vendeur de mouchoirs en papier !
Écrit par : Stella Strawberry | jeudi, 21 avril 2005
Je trouve aussi que cette une bonne idée!!!! HIHIHIHI!!!!
SISSI
Écrit par : SISSI | vendredi, 22 avril 2005
Hello Etoile!
Très bonne idée de faire mourir tes parents ;-) Il est clair que tu t'es forgée toute seule comme une grande! :-))
Et puis quand tu seras célèbre, ce serait gênant d'avoir honte d'eux...
Écrit par : kti | samedi, 14 mai 2005
Les huitres, ça possède un QI ?
Écrit par : le Pierrot | samedi, 14 mai 2005
Les huîtres sont des êtres extraordinaires, je t'assure, mais c'est pas très futé !
Écrit par : Stella Strawberry | dimanche, 15 mai 2005
Les commentaires sont fermés.