mardi, 13 avril 2010
Leçon n°68 : Douter (un peu)
e suis impossible, j'en conviens. A peine revenue, et déjà disparue. La raison est cependant fort simple... Moi qui me voyais peiner sur la tortueuse route de la recherche d'emploi, j'ai finalement trouvé un nouveau travail plus tôt que prévu, ce qui a légèrement perturbé mon come back. Le dilemme devient le suivant : est-ce que je me contente de ma vie simple et banale, mais non dénuée d'intérêt pour autant, en rangeant mon costume de future star au placard ? Ou bien, je mène mes deux carrières en parallèle, au risque de ne venir à bout d'aucune ?
Le choix est difficile. Qu'on rêve de stabilité ou de gloire, il ne faut pas oublier que le temps est nécessaire, voire indispensable. Imaginez un peu d'ambitionner aux deux, il faudrait des journées de trente-six heures, sans être même assurée que cela suffirait... Pourtant, je me connais. Le défi est à la hauteur de ma témérité, l'envie d'oser ce pari toujours aussi fou me démange et plus j'y pense, plus je réalise à quel point je pourrais regretter de passer à côté.
Il faut que j'y réfléchisse, un peu, avant de m'enflammer encore. La raison aura-t-elle raison de moi, ou mon grain de folie l'emportera ? La prochaine leçon vous le dira...
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mercredi, 17 février 2010
Leçon n°67 : Réunir ses fans
es façons de devenir une star sont nombreuses et variées. Leur seul point commun est sans doute la difficulté d'y parvenir. Mais si on considère que la célébrité m'intéresse au moins autant que le chemin à parcourir pour l'atteindre, je me moque que la quête soit longue et laborieuse. L'important, c'est d'essayer, non ?
Il n'y a aucun intérêt à reprendre ma quête où je l'ai laissée, et encore moins à poursuivre dans la même direction. J'ai envie de nouveauté, d'expérimentations et d'un peu plus de folie des grandeurs. Soyons ambitieux, persévérons ! Et si j'emploie la première personne du pluriel, c'est bien parce que j'ai l'intention de ne plus être seule dans ma quête...
Qu'est-ce qu'une star sans ses fans ? Rien. Donc logiquement, pour partir sur de bonnes bases, il faut que j'en réunisse déjà une poignée, qui pourra véhiculer autour d'elle que je suis de retour, et surtout, que je veux toujours devenir célèbre. Jusque là, rien de bien méchant. D'ailleurs, cela vous éclairera sur ma nouvelle ligne de conduite. Je rêve toujours de strass et de paillettes, mais peu m'importe dorénavant si ce n'est que virtuel.
Il faut vivre avec son temps. Et que nous dit-il ? Web 2.0. Le monde ne jure que par les réseaux sociaux ? Soit, c'est là que je m'aventure désormais. Et j'ai besoin de vous, oui, vous, lecteurs et admirateurs, pour m'accompagner sur cette voie. Ce que vous pouvez faire ? Simplement "devenir fan" de votre star préférée et inviter vos amis à faire de même.
La finalité attendue de cette leçon ? Des fans, plein de fans, réunis pour une noble cause. La mienne.
Mise en application de la leçon : Création d'une page fan sur Facebook, promotion via un bloc "Devenez fan" sur la droite de ce bloc.
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jeudi, 11 février 2010
Leçon n°66 : prendre un nouveau départ
l y a quelques années, tu voulais être une star, rêve légèrement improbable de jeune adulte qui cherche encore sa voie. Tu te lances dans cette quête insensée, tu vis une ou deux expériences surréalistes, tu ouvres quelques portes et tu te dis que cette vie-là est plutôt chouette. Le temps passe à une vitesse folle jusqu'au jour où tu en viens à te demander à quoi bon. Finalement, c'est vrai quoi, tu as grandi, évolué et tu ambitionnes désormais à un peu plus de stabilité. Tu as envie d'avoir un vrai travail, pour t'investir dans quelque chose de vraiment concret, construire ton avenir, voir plus loin. Tu cherches, tu rames un peu mais ça finit par payer car tu obtiens le poste idéal à tes yeux.
Une fois encore, les jours se suivent, tout va bien, tu te sens à ta place dans une vie orchestrée à la minute près. Tu joues le jeu, tu rentres dans le moule, la routine devient ta meilleure amie mais rien de grave parce que ça te rassure. Tu ne fais plus de plans sur la comête mais bel et bien pour ton futur et tu te plais à croire que la situation restera confortable. Rien ne peut t'arriver, non ? Et pourtant...
Du jour au lendemain, le drame. On t'annonce que c'est fini et sans appel. Le chômage te tend les bras, tu détestes ce mot et tu cherches comment lui échapper. Mais, tu n'as pas le choix, il faut faire face, la réalité reprend toujours le dessus, tu n'y échapperas pas. CV, lettre de motivation, recherche d'emploi, entretiens, voilà ce qui t'attend. Ce qui m'attend...
Et si c'était le moment de revenir sur le devant de la scène ?
D'essayer à nouveau de devenir une star ?
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jeudi, 08 mai 2008
Leçon n°65 : faire un break
ela ne s'est pas fait du jour au lendemain. Ce fut la succession d'une multitude de contrariétés et autres sources de stress qui m'ont poussée à tout arrêter. Temporairement, mais arrêter quand même. Entre l'affront de la rupture, l'émission de radio reportée jusqu'à nouvel ordre, mon passage à l'hôpital et la fatigue accumulée, j'ai tout simplement craqué. Impossible de tenir pareil rythme sans griller quelques neurones. Et moi, mes neurones, j'y tiens, aussi blonds soient-ils. Alors, avant qu'il ne soit trop tard, j'ai décidé de mettre certaines choses en stand by, pour mieux repartir du bon pied par la suite.
Mais ce qui ne devait être qu'un break de quelques semaines s'est vite transformé en une vraie année sabbatique. L'envie comme le besoin de faire le point sur ma carrière et mes ambitions était tel qu'il fallait que je me pose un moment. Et puis, surtout, que je mette un frein à tout ce qui polluait ma vie au lieu de contribuer à la rendre meilleure. J'ai donné ma démission pour la radio. J'ai quitté la pièce de théâtre. Comme ça. Mais plutôt que de rester cloîtrée chez moi, j'ai décidé de vivre à fond ma vie d'anonyme pour mieux appréhender plus tard ma probable célébrité.
Histoire de subvenir à quelques besoins vitaux, j'ai néanmoins décidé de continuer à travailler, ailleurs, autrement. Je suis devenue journaliste pigiste, je travaille pour un magazine musical et je couvre des concerts. Rester proche des étoiles, dans les coulisses, c'est tout aussi passionnant. Cela m'a permis d'observer ceux qu'on appelle rock star entre autres, d'étudier leurs attitudes, leurs personnalités ou encore leurs caractères. Très instructif, mine de rien, d'être sur le terrain, mais de l'autre côté du miroir. Si proche de la gloire, tout en étant à distance, en ne la touchant pas personnellement mais en ayant les yeux braqués dessus.
J'ai rangé mes lunettes pour qu'on m'oublie. Cette disparition un peu prématurée a du faire quelques brèves émules. Mais à ce niveau de succès, je n'étais pas indispensable, nécessaire. D'autres ont pris ma place, moins doués, mais qui s'en formalise ? Quant à moi, j'ai repris ma vraie identité et la tranquillité qui l'accompagnait. J'ai retrouvé une vie de famille. J'ai eu quelques aventures, en veillant soigneusement à ne pas dévoiler mon secret. Sans m'investir de trop dans cette transition, j'ai attendu le grand moment pour faire mon retour. Pour cela, il fallait une idée, un projet, mais surtout, il me fallait du temps.
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vendredi, 19 octobre 2007
Leçon n°64 : se la jouer overbookée
Le plus important, en fait, c'est d'avoir une parfaite maîtrise de ses outils de communication. L'épuration des requêtes en tout genre se révèle être un allié redoutable contre les parasites intempestifs. Car croyez-moi, il n'y a pas beaucoup de bonnes âmes, dans ce bas monde, sincérement dévouées à votre cause quand vous aspirez à la célébrité. Triste réalité qui a cependant l'avantage de faire un grand ménage dans le tas de personnes sans intérêt qui souhaitent m'atteindre.
En débranchant mon téléphone fixe pour ne pas être distraite chez moi, ou en installant un répondeur quand j'ai peur de manquer une information capitale pour ma carrière, je parviens à trouver un calme non négligeable au milieu de mon stress quotidien. Et puis, mes hamsters supportent mal d'être dérangés en mon absence, ne sachant pas encore décrocher le combiné.
Il faut aussi songer à filtrer tous les appels de mon portable, ce qui permet de ne pas être dérangée à tout bout de champ. Quel fléau ces mobiles. Ça sonne à longueur de journée, même la nuit. Ça vibre, ça hurle des sonneries ridicules et quand on parvient enfin à le retrouver dans le fouillis de son sac à main, il est déjà trop tard, l'autre a raccroché.
Mais l'invasion ne s'arrête pas là. La nouvelle technologie s'y met aussi pour me casser les pieds. Internet n'est pas toujours mon ami quand ma messagerie s'enflamme sous les attaques de courriers indésirables. La solution ? Installer un logiciel anti-spamm surpuissant et ne répondre qu'aux mails urgents. Parce que, bon, il faut malgré tout vivre avec son temps et profiter de la possibilité d'envoyer balader quelqu'un sans lui parler de vive voix...
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Leçon n°63 : Mieux choisir ses ex
J'ai grillé mon CV avec cette énorme tâche dans mon parcours quasi sans faute. Où est donc passée ma crédibilité ? Je suis parasitée malgré moi, ma carrière en prend pour son grade. Quoi que je dise, on ne m’écoute plus. Je me suis laissée éclipser par une étoile qui brillait plus que moi, et on ne me respecte plus maintenant qu’elle occupe d’autres cieux.
Je ne suis plus Stella Strawberry, mais l'ex de ce minable chanteur pour adolescentes hystériques. Ça sonne drôlement moins bien... Dans les couloirs, on murmure cette histoire et on me sourit avec un regard bien niais quand je passe. Dans la presse qui ne me fait toujours pas les yeux doux, mon nom n'apparaît plus en dessous des rares photos de notre idylle. A quoi ça sert alors, si je n'existe plus en tant que moi, future star talentueux, génialissime et modeste ?
Dans quelques années, quand je serai au top, d'accord, ça pourrait à la rigueur faire classe dans mon tableau de chasse d'avoir ce genre de conquêtes pas trop mal fichues. Mais là, étant donné que chaque petit ami est irrémédiablement un ex plus-que-potentiel, il va falloir que je me contente du bas de gamme jusqu'à l’apogée de ma quête...
Je refuse catégoriquement de perdre mon identité. Je ne vais quand même pas me laisser écraser par un individu sans scrupules alors que je suis quelqu’un de fantastique ! J’ai bien l’intention de clamer haut et fort qui je suis pour prouver que ça vaut la peine de se démener pour concrétiser ses ambitions.
Il n'est jamais bon de vexer une célébrité...
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Leçon n°62 : être plaquée pour quelqu'un de plus célèbre
Je viens d'en faire les frais, sauf que ça ne me rapporte rien. Ni la notoriété, ni le compte en banque plus garni. Que dalle. Il ne me reste que mes yeux pour pleurer, et d'ailleurs, il faut absolument que je fasse un stock de mascara waterproof.
J'ai toujours été prudente quant à la place de l'amour dans ma vie de future star, car il était impensable que ça me détourne de ma folle quête. Mais même en conciliant les deux avec assez de brio je dois dire, les sentiments se sont installés. Accessoirement, j'ai même pris goût à ces allers et retours pour le rejoindre sur le tapis rouge des mondanités auxquelles il était convié. Pas besoin de promesses ou de quoi que ce soit, la situation me plaisait, et pour les photographes, j'affichais sans mentir mon plus beau sourire.
Et puis, un jour, sans prévenir, il m'a dit que c'était fini. J'étais dans la période un peu dingue du succès de la pièce de théâtre, tellement investie dans mon rôle que je n'ai pas réalisé tout de suite ses paroles. Il est parti aussi vite qu'il était arrivé, pas de disputes, pas de larmes, pas de guerre pour la garde des hamsters qui m'appartiennent de toute façon.
Ce n'est qu'une semaine plus tard, au cours de mes habituelles lectures de canards peoplesques, que j'ai tout compris. Il m'a laissée tomber pour une potiche décolorée qui anime son propre talk-show sur une chaîne américaine. Avec une telle réputation, tu parles qu'il ait accouru après ses avances. Et puis, un chanteur dans le vent, avouez que c'est un beau bijou au bras d'une pseudo personnalité qui a besoin d'étinceler. Son ego est perspicace.
Soyons bonne perdante, je n'allais quand même pas me faire éclipser dans ma poursuite de la gloire par une pop star aux dents acérées. C'est moi l'ambitieuse, c'est moi qui doit briller, et celui qui prend mon cœur ne peut que rester dans l'ombre.
En attendant, ça fait mal quand même.
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Leçon n°61 : tester sa popularité
Avant de me perdre dans les rues commerçantes, j’ai eu l’idée de mettre mon accessoire fétiche. Joindre l’utile à l’agréable et profiter de cette sortie pour évaluer ma côte de popularité. Il reste amusant de ne pouvoir être reconnaissable que lorsque je porte mes lunettes, tandis que les autres célébrités en usent justement pour être tranquilles…
Mon quartier a tout à envier aux grands boulevards et autres vitrines immobilières du chic parisien. Je me suis toujours contentée de ces boutiques populaires, mon compte en banque ne m’en laissant pas trop le choix. Mais, je me disais, à priori à tort, que ça me placerait près des gens, de mon public, de mes fans. Après deux heures de vadrouille entre les ruelles et leurs petits commerçants, je n’avais pas provoqué la moindre émeute. A peine quelques regards hésitants, est-ce moi ? Quel affront, à croire que personne n’écoute la radio, ne regarde la télé ou ne lit la presse.
Le moral presque à zéro mais ne pouvant me résoudre à l’échec, je suis passée devant le petit salon de coiffure qui avait failli provoquer chez moi un grave traumatisme cérébral il y a quelques mois. Prise d’une témérité inhabituelle, je suis entrée… Immédiatement reconnue par les coiffeuses soudain hystériques, j’ai été placée comme une reine sur l’un des antiques sièges de torture capillaire. Objet de tous les regards et de toutes les questions, j’ai du signer plusieurs autographes à des grands-mères permanentées et l’une des expertes du brushing a même voulu m’immortaliser avec son appareil photo. Etre célèbre est plaisant, mais se le faire entendre dire et répéter par une foule animée, c’est indéniablement mille fois mieux.
Leçon du jour, si on veut se sentir populaire, il faut questionner directement ceux et celles qui nous admirent plutôt qu’attendre en vain des manifestations de reconnaissance spontanées. On évite une sacrée perte de temps et de moral et on maintient son ego au top.
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Leçon n°60 : faire une virée à l'hôpital
Alors que je revenais d'une mission de la plus haute importance, à savoir me réapprovisionner en livres pour parfaire ma culture, il m'est arrivé un fâcheux et tragique accident. Ayant peut-être un peu forcé sur la dépense, le poids de la connaissance a eu raison de moi.
Une bousculade en quittant le wagon de métro, un faux mouvement inévitable et voilà qu'un magnifique cri a résonné dans les galeries souterraines. La douleur qui a envahi mon épaule fut si forte que j'en serais presque tombée dans les pommes. Cela dit, simuler un évanouissement aurait pu être un excellent entraînement à la tragédie. J'ai encore manqué une belle occasion.
Dans le cadre de mes escapades anonymes, j'avais pris soin de laisser mes lunettes chez moi et c'est donc en parfaite inconnue que je fus menée aux urgences, escortée de charmants ambulanciers. C'est tellement frustrant cet accident. En effet, qui est intéressé par une pauvre fille surchargée de bouquins qui se blesse dans les transports en commun ? Personne. Donc, mauvaise pioche pour apparaître dans la presse.
Finalement, plus de peur que de mal mais le choc m'oblige à me ménager quelques jours. Ne pas travailler ? Fichtre, on annonce ma mort ? Je ne conçois pas de stagner dans un fauteuil plus de cinq minutes. Franchement, mon épaule aurait pu supporter un peu mieux mon maigre fardeau. En attendant d'aller mieux, je ne m'accorde qu'une semaine de repos, non pour bronzer, mais pour travailler ma nouvelle pièce de théâtre. Une star ne doit pas perdre trop de son précieux temps. Surtout quand elle n'est pas encore tout à fait célèbre...
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Leçon n°59 : déambuler anonymement
Souvent, l'après-midi, bien avant de prendre le chemin des studios, j'erre le long des grands boulevards et je me perds entre les vitrines. Mes yeux clignotent en contemplant ces reflets du luxe, des apparences et du superficiel. Ici, qu'importe l'origine sociale ou géographique, seule la taille du compte en banque entre en ligne de compte. Alors, je me sens misérable, je n'ose entrer, de peur de faire tâche dans ces cavernes aux merveilles.
Dois-je préciser que je me ballade sans mon sympathique accoutrement de star en devenir, et qu'ainsi, je redeviens pareille à la simple étudiante que j'étais. Maintenir ce double m'assure d'une part de préserver ma vie familiale cachée, et d'autre part, de ne pas oublier d'où je viens. Je vous assure que se noyer dans une foule dorée et ses bras chargés d'achats onéreux lorsqu'on n’est qu'une vulgaire jeune fille, ça vous remet l'ego en place.
Qu'il est grisant de marcher si près de ces gens qui ne savent rien de moi, mais qui me regardent de haut. S'ils savaient... Rien dans mon attitude ne trahit ma quête incroyable, j'avance le sourire aux lèvres. Dans ces paradis parisiens, on ne juge les gens qu'à leurs signes extérieurs de richesse, pas à ce qu'ils ont dans la tête. Je jubile de savoir qu'ils font fausse route avec moi.
Profiter de mon anonymat tant que je le peux encore n'est pas l'unique intérêt de ces déambulations. D'un point de vue purement analytique, tout ceci dessert parfaitement mon étude de la célébrité. Les clichés sont tellement omniprésents dans ces quartiers que leur observation ne peut m'être que bénéfique. Quelle source d'inspiration fantastique ! Je vois leurs failles de mes yeux non encore corrompus, et en mettant en évidence ces recherches de la plus haute importance, je deviendrai la star presque parfaite.
A l'heure actuelle, la seule ombre au tableau est que ma collection de sacs n'avance pas vraiment. A vrai dire, à part dans les librairies et autres enseignes culturelles, je ne peux me vanter de dépenses prestigieuses... Mais mieux faut avoir l'esprit bien rempli qu'une garde robe hors de prix qui stagne dans son placard.
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